| Hors la Loi;; Guérisseur
Messages : 1 Date d'inscription : 18/01/2016 Age : 36 Localisation : Ici et là  |  Sujet: Re: Héroïne, cocaïne, duel, de quoi passer du bon temps (Mary)  Ven 22 Jan - 22:19 | |
| La personne en question, fut une jeune femme, qui curieusement avait un visage lui rappelant vaguement quelque chose. Certes, les chances qu’il croise quelqu’un qu’il connaisse n’étaient pas rares, mais, curieusement, le guérisseur était pratiquement sûr que ce visage-ci datait. La jeune femme le reconnu, l’appelant médigomage Weiss, cela faisait un moment qu’on ne le désignait plus de cette manière, ainsi, les souvenirs de cette inconnue remontèrent presque instantanément à la surface. Oui, elle fut une patiente à lui au temps où il arpentait encore les couloirs de Saintes Mangouste, le petit homme ne se rappelait plus exactement ce qu’elle avait eu, mais, se rappela l’avoir soigné, sûrement y avait-il prit du plaisir, comme à chaque fois qu’il soignait une maladie ou blessure compliquer, tordu, assez exotique pour être intéressante.
Elle était visiblement étonnée de le voir ici, à vrai dire, il était tout aussi étonné quelle, surtout par le fait qu’elle fut une sorte de fantôme du passé. Cependant, cela ne l’empêcha pas de hausser les épaules avec indifférence à sa question, après tout, il pourrait largement la lui retourner. De plus, elle semblait juger sa tenue, la sienne n’était pas mieux, enfin, non pas que cela le vexait, il n’était pas vraiment une gamine de quinze ans mal dans sa peau. Bref, ce n’était pas réellement important, ce qui l’était, fut son petit sachet plein de poudre magique qui l’emmènerait planer à quinze lieux d’ici, qui effacerait toutes pensées, douleurs et autres désagréments de la vie. Finalement, sentant qu’il devait dire quelque chose, il répondit :
« Ma foi, vu que je trouve en compagnie d’un dealer, tu dois te douter que je suis là pour acheter de la drogue et non pour boire une tasse de thé en sa compagnie. Quoique, boire du thé, là, au milieu d’une ruelle, nos culs assient par terre ou sur la poubelle pourrait être sympa. On se fera ça la prochaine fois, non ? En tout cas, je pourrais te retourner la question, qu’est-ce que tu fous là ? Mais, bon, je ne suis pas ton père alors tu n’es pas vraiment obligé de me répondre, n’est-ce pas ? Et, plus la peine de m’appeler médigomage, ça fait des lustres qu’on a plus employé ce terme avec moi, c’est juste Gordon pour les plus aimables ou hey connard pour ceux qui ont un problème avec le savoir vivre»
Un sourire amuser se dessina sur son visage, le pire étant qu’on l’avait déjà appelé connard, ce genre de personne, il ne se faisait pas chier à les soigner, sauf si les dites personnes avaient quelque chose à filer d’intéressant. Quoiqu’il en soit, son charmant dealer se décida enfin à lui donner sa came, tandis que lui-même donna l’argent. Il n’était pas très riche, heureusement qu’il était capable de vivre sans trop de gallions, sinon il ne s’en sortirait pas. Ravi d’avoir enfin ce qu’il voulait, le petit homme n’attendit pas pour s’en prendre une minie trace, histoire de tester la marchandise. Bien entendu, Gordon faisait confiance au jeune homme, jamais celui-ci ne lui avait refilé de la merde, ce qui aurait été malheureux, à qui se serait-il adressé alors ?
Vaguement, le guérisseur se demanda dans quel camp se trouvait la jeune femme, quel était son déjà ? Mary, oui, c’était son nom, une chance qu’il s’en rappelle, c’était bien rare qu’il se souvienne d’un nom. Était elle une potentielle ennemie ou quelqu’un du même camp qu’Hermione, McGonagall et lui ? Était-ce réellement important ? Elle ne paraissait pas bien menaçante, quoique les apparences puissent être trompeuses. Le sorcier n’était pas certain de gagner au duel contre elle, il n’était pas certain de l’emporter sur personne en réalité. Il manquait quelque peu de confiance en lui dans ce domaine, en même temps, jamais le petit homme n’avait eu l’occasion de se battre, il rafistolait les blessures, n’en créait pas. En tout cas, la quantité infime de drogue qu’il venait de sniffer commença à faire son effet, l’apaisant, sans trop le faire complètement planer, cela se serait pour plus tard (il n’avait pas envie d’en profiter sur le sol crasseux d’une ruelle). Et, soudain, l’envie saugrenue de faire un duel avec la nouvelle arriver germa dans son esprit, il ne s’expliquait pas vraiment cette envie, parfois, il était bon de ne pas trop se poser de questions… |
|
