Nom : Hayes

Prénom : Warwick

Age : 34 ans

Sang : Moldu (pas né Moldu, Moldu tout court)

Activité : Employé moldu de la ville de Glasgow (il faut bien manger) et résistant, anciennement adjudant dans l'armée britannique

Faction : Résistance

Patronus : Aucun

Maison : Aucune



Caractère :

Je m'appelle Warwick Hayes, j'ai 34 ans, et je suis... un Moldu.
J'ai passé une bonne partie de ma vie -de mes 18 à mes 30 ans- dans l'armée britannique, où on m'appelait Adjudant Hayes à la fin de mon service. Pour les profanes, cela signifie que j'étais habilité à commander, ou à assister le commandement de 30 à 40 personnes, alors avec moi ça file droit.

Pour autant, je n'ai pas fait partie des Forces Spéciales. Ce serait trop facile, l'ancien des Forces Spéciales qui a tout vu, n'a peur de rien, et s'embarque dans quelque chose qui le dépasse... on n'est pas dans un film. Pour tout vous dire, la première fois que j'ai été confronté à la magie, j'ai vomi.

Ne vous méprenez pas pour autant, j'ai déjà tué et ça ne me dérange pas de recommencer, si c'est un Mangemort qui est au bout du canon.

En dehors de cela, deux choses à savoir :
-je porte toujours une arme. Je ne suis pas spécialement amoureux de ce genre d'objets, mais je suis habitué à m'en servir, et c'est ma seule manière de compenser l'avantage que les sorciers ont sur les Moldus.
-je suis du genre calme, mais je ne supporte pas d'être méprisé par les Sorciers sous prétexte que je n'ai pas de pouvoirs.


Famille

Ma famille proche est très réduite : elle se limite à mon épouse, mon fils et ma mère. Je m'entends bien avec ma mère ; elle habitait en Angleterre, avant, mais elle nous a rejoint en Écosse merliniste lorsque celle-ci a été proclamée. Elle ne comprend pas tout à ce qu'il se passe : elle a passé l'âge d'avaler des bouleversements pareils. Et puis, il faut dire que je n'aide pas : je ne raconte pas grand chose de ma vie de résistant à ma famille : je pars du principe que l'ignorance est la meilleure protection.

Cette tendance au secret protège ma mère, mais nuit à mon couple. Ma femme ne supporte pas d'être tenue à l'écart ; d'un côté je la comprends, mais ça ne servirait qu'à la mettre en danger, et à l'inquiéter. Elle était si contente lorsque j'ai quitté l'armée pour choisir un boulot de bureau bien pépère ; qu'est-ce qu'elle dirait, si elle savait à quelles forces je m'oppose maintenant ?

Mon fils est le seul ciment qui tiens encore vraiment notre petite famille. Mais il va sur ses dix ans : c'est encore jeune, mais il commence à poser des questions, lui aussi. Et comme sa mère, il commence à s'agacer de mon silence obstiné.

Du côté de la Résistance, j'ai entrepris de me forger une nouvelle famille. L'échec de la première n'en est pas la principale raison : il fallait quelqu'un pour fédérer les Moldus désirant s'enrôler dans la Résistance. Quelqu'un pour faire entendre leur voix, les représenter ; mais aussi quelqu'un pour les former. Quel autre Moldu peut se vanter d'être à la fois un expert du combat Moldu, et un familier du monde magique ? Se servir d'une arme à feu pour se battre n'est pas chose aisée, et encore moins contre une baguette ; c'est moi qui forme l'essentiel des Moldus résistants dans ce domaine. Je les accompagne aussi dans leur découverte du monde des Sorciers, et je fais office de figure d'autorité parmi eux.


Histoire :

Warwick Hayes est dans le salon avec sa femme et son fils lorsque la première déflagration retentit. Il se lève, intrigué.

-C'était quoi, chéri ?

-Sans doute rien, ne t'en fais pas.

Un deuxième bruit d'explosion. Cette fois, l'ancien militaire en Warwick sent que quelque chose ne va pas, mais il ne montre rien pour ne pas inquiéter ses proches.

-Restez à l'intérieur, je vais voir ce qu'il se passe. Ça n'est sans doute rien de grave.

Il sort. Dans la rue, certaines personnes poursuivent leur vie comme si de rien n'était. D'autres sortent ou se penchent aux fenêtres, un peu intriguées par les bruits. La petite vieille du dessous l'interpelle :

-Monsieur Hayes ! Vous savez ce qu'il se passe ?

-Ne vous faites pas de souci madame, ce n'est sans doute rien de grave. Restez à l'intérieur, je vais voir.

Warwick se dirige en direction des bruits, qui ont pour l'instant cessé. En tournant au coin de la rue, il commence cependant à entendre des voix inquiètes, voire affolées. Il presse le pas. Il arrive après le prochain virage devant un immeuble qui semble avoir été frappé par un bombardement : une petite portion de mur a été arrachée, on distingue quelques flammes à l'intérieur et la silhouette d'un homme inconscient, à deux doigts de basculer dans le vide. Le sang de Warwick ne fait qu'un tour, mais il n'a pas emporté son téléphone.

-Qu'est-ce que vous attendez ? Appelez les secours!

Accident ? Ou attentat terroriste ? Alors que Warwick tente d'apercevoir des indices, des traînées de fumée noire parcourent le ciel. Malgré près de quinze ans de service dans l'armée britannique, le trentenaire n'a jamais entendu parler de missiles pareils ; et pourtant, qu'est-ce que cela pourrait être d'autre ? Les missiles les dépassent, et d'autres bruits se font entendre : crissement, grincement, déflagrations. D'étranges lumières parcourent le ciel. Warwick abandonne les autres passants sur place et retourne vers son immeuble au pas de course.

L'immeuble a été touché. La porte d'entrée a été pulvérisée, la façade semble avoir été frappé par plusieurs projectiles. Warwick n'y comprend rien : on est en plein cœur de Glasgow, et on se croirait dans une zone de guerre !

Il fait taire momentanément ses interrogations et se précipite vers son appartement pour s'assurer que sa femme et son fils sont en sécurité.

Il trouve la porte de l'appartement verrouillée, alors qu'il ne l'a pas fermée en sortant toute à l'heure. Il frappe à la porte, et appelle. Pas de réponse.

La porte n'est pas très solide, et le quartier est désormais plongé dans la confusion : personne ne fait attention à lui. L'ancien adjudant recule de deux pas et expédie un coup de pied dans la porte, près de la poignée. Elle cède à la troisième tentative.

Warwick se précipite à l'intérieur. Personne. Certains auraient trouvé ça inquiétant : pour lui, cela signifie surtout que sa femme et son fils ont survécu à l'attaque. Warwick ne sait toujours pas ce qu'il se passe, mais il a une certitude : il faut qu'il ressorte et qu'il aille les chercher.

Il se dirige d'abord vers sa chambre. Si jamais le chaos est de courte durée, ce qu'il s'apprête à faire pourrait lui attirer des ennuis, mais c'est un risque qu'il est prêt à prendre.

Il ouvre la penderie, déverrouille l'armoire forte dissimulée derrière les chemises et les robes de soirée, et en sort un fusil de chasse et une poignée de cartouches, qu'il fourre dans les poches de sa veste. Tentant de dissimuler l'arme sous ses vêtements, il ressort de l'appartement.

En quittant l'appartement, la femme de Warwick avait pris soin de fermer la porte pour décourager les voleurs. Warwick fixe un instant la porte défoncée : il est trop tard pour se poser des questions.

En sortant, il comprend qu'il n'aura pas besoin de dissimuler son arme : les rues sont désertes, les quelques personnes qui y passent cherchent en courant un endroit où s'abriter.

Qu'est-ce qu'il te prend, à toi, de sortir quand tous se cachent ? Tu es pressé de mourir ?

Warwick fait taire ses doutes. Il a une famille à retrouver.

Il n'a pas dépassé deux rues qu'il aperçoit une scène qui le fait s'arrêter net.

Une silhouette vêtue d'une sorte de cape noire lui tourne le dos. Elle fait face à deux jeunes gens, un garçon et une fille. Warwick ne distingue pas les mains de l'homme en noir, mais à l'air inquiet des deux jeunes, et compte tenu des événements récents, il lui apparaît évident qu'il menace les deux adolescents avec une arme. Ceux-ci tentent de se montrer braves, mais ne sont armés que de petits bâtons trop fins pour servir d'arme convenable.

Warwick sent qu'il n'a pas le temps de peser le pour et le contre. Il se décale légèrement pour ne pas risquer d'atteindre les enfants, épaule, ouvre le feu.

Le tir paraît peu bruyant sous le vacarme de bataille qui retentit autour, mais son effet ne tarde pas à se faire sentir. L'inconnu en noir se tord de surprise et de douleur... avant de disparaître en une épaisse fumée noire qui s'élève vers le ciel.

Les deux jeunes baissent leurs bâtons et se dirigent vers lui en l'interpellant :

-On t'en doit une !

Ils s’interrompent tout à coup et regardent avec incompréhension le fusil dans les mains de Warwick.

-Salut les jeunes, rien de cassé ? Ne vous en faites pas, je ne vais pas utiliser ce fusil contre vous.

Ses deux interlocuteurs ne prêtent qu'à moitié attention à lui, et parlent entre eux :

-Merde, un Moldu. Qu'est-ce qu'on en fait ?

-On pourrait peut-être lui lancer un Oubliette ?

Warwick les coupe de sa voix autoritaire d'adjudant :

-Quoi que vous vouliez me lancer, assurez-vous d'abord que ça aille plus vite que de la chevrotine. Qu'est-ce que c'est que ce foutoir, putain ?

Le jeune homme échange un regard gêné avec sa compagne avant de répondre :

-Bonjour, monsieur le Moldu...

-Quel est ce terme ridicule ? Je m'appelle Hayes, et pas Mou-de-je-ne-sais-quoi.

-Pardon, monsieur Hayes. Écoutez, c'est dangereux dehors. Merci pour le coup de main, mais vous devriez rentrer.

-Je pense avoir prouvé que je m'en sortais mieux que vous, les enfants ! Si vous comprenez quelque chose à ce bordel, je vous serais reconnaissant de m'expliquer.

Les deux jeunes échangent un nouveau regard. La fille soupire :

-J'imagine qu'on lui doit bien ça.

-Hum, monsieur... vous avez entendu parler des sorciers ?

La lumière se fait dans l'esprit de Warwick. Il en a entendu parler -tout le monde en a entendu parler. Apparemment, une fraction de la population britannique serait dotée de talents mystérieux et vivrait à part des autres. Warwick, qui les avait pris pour une secte particulièrement discrète, est sous le choc : il n'aurait jamais pensé que ces gens pourrait un jour être mêlés à une affaire le concernant. Il s'exclame :

-Qu'est-ce que c'est que cette histoire ? C'est un attentat ? Et d'abord, quelles sont ces faculté dont la télé et les journaux ont parlé ?

-Il vaut mieux que vous n'en sachiez rien, assure le garçon. Rentrez chez vous, maintenant.

-Hors de question. Mon immeuble a été touché par une bombe, ma femme et mon fils sont là, dehors, et je dois les retrouver.

La fille soupire.

-On va vous escorter jusqu'à eux, mais après il faudra que l'on vous laisse. Elle ajoute à l'intention de son compagnon : Je me sens responsable de lui.

Warwick ne relève pas et s'enfonce dans les rues de Glasgow, emplies de poussière, recouverte par des bruits d'explosion, des cris, et d'autres sons stridents que Warwick ne reconnaît pas.  

Une nouvelle silhouette vêtue de noir jaillit de la fumée qui envahit les rues. Warwick épaule son fusil :

-N'avancez pas plus ! Laissez nous passer !

La jeune fille lui donne un violent coup d'épaule et il tombe, surpris. Il est sur le point de protester lorsqu'une lumière intense provenant de la silhouette noire se précipite vers la jeune fille, qui semble la dévier in extremis avec son bâton.

D'autres éléments reviennent en mémoire de Warwick, qui est soudain persuadé d'avoir assisté pour la première fois de sa vie à de la magie. Il devait s'avérer plus tard que ça ne serait pas la dernière.

Le garçon fait un pas en avant et des flammes jaillissent de son arme pour fuser vers l'assaillant. L'attaque est arrêtée par une sorte de champ de force bleuâtre, et l'assaillant riposte avec une lumière verte aveuglante qui manque de peu le petit groupe. Warwick se plaque au sol, conscient de son impuissance, l'esprit en ébullition devant ces phénomènes qu'il ne comprend pas. Il se met à trembler, avant de vomir sur les pavés recouverts de poussière.


Plus tard...


A la suite du duel des sorciers, remportés par ses alliés improvisés, Warwick a retrouvé ses proches, effrayés et traumatisés mais saufs. Il a trouvé un endroit où tous trois ont pu s'abriter en attendant que l'orage passe, après avoir pris congé des deux jeunes sorciers.

A la suite de la bataille, Glasgow a entamé une reconstruction. Warwick a installé sa famille dans un nouvel appartement, après s'être assuré que tout danger immédiat était écarté.

Il s'est ensuite arrangé pour prendre contact avec les groupes qu'il devait bientôt connaître comme l'Ordre du Phoenix et le Vague. Il voulait comprendre.

Il retrouva les deux jeunes qu'il avait rencontrés pendant le chaos, et ceux-ci lui expliquèrent certaines choses.

Warwick compris que les Sorciers étaient plus qu'une secte. Ils étaient un monde à part ; un monde qui connaissait des conflits sanglants, la haine, la discrimination. Un monde dont les conflits et enjeux concernaient aussi son monde.

Warwick Hayes décida d'apporter son expérience, tant de la guerre que du monde Moldu, à ceux qui luttaient contre l'oppression et la haine.

On est en 2007 et Warwick Hayes, anciennement adjudant dans l'armée britannique, intègre la Résistance contre le Seigneur des Ténèbres.

Si elle est terminée, je valide, l'ensemble des informations demandées y sont !

Ça marche, merci! A priori je n'ai rien à ajouter pour l'instant